Mais avant d’aborder le cœur de l’exercice démocratique, il nous semble important de vous faire partager l’environnement de l’organisation.
L’AG fixée le samedi 30 avril à 9h30 est précédée de quelques mises en bouche.
En fin de matinée du vendredi 29, Béatrice Barras participe en directe à au magazine de la rédaction de France Culture « Les coopératives : quand les citoyens prennent leur vie en main ». Il y a un regain d’intérêt, comme un bouillonnement, nous avons l’impression qu’Ardelaine a anticipé dit Béatrice Barras, et elle rajoute : une coopérative de territoire, favorise l’économie locale en animant la filière laine. Pour Béatrice Barras, nous ne naissons pas coopérateurs, nous le devenons par la formation. L’école peut préparer les jeunes.
Quelques minutes plus tard, sur le plateau de la radio locale Radio Méga, elle participe avec Jean-François Draperi au magazine de Scop en Scic. Le thème abordé est l’histoire des coopératives, hier et aujourd’hui. L’intervention de Jean-François Draperi retrace le mouvement coopératif, avec des hauts est des bas. Le 19ème siècle est vraiment le début des coopératives modernes qui met l’engagement volontaire, c’est à dire la liberté, l’égalité, une personne égale une voix, solidarité entre les membres, ces trois valeurs se réalisent à travers des règles. Le projet des premières coopératives est parallèle au projet révolutionnaire : liberté, égalité, fraternité. Les coopératives ont forgé ces ambitions dans l’économie pendant que les révolutionnaires les faisaient vivre dans la sphère du politique. C’est dans ce mouvement que Béatrice Barras inscrit la marche d’Ardelaine. La SCOP Ardelaine est née en 1982 après 7 années de gestation. C’est la petite équipe de départ qui donne les moyens de démarrer cette petite coopérative qui avait comme projet de faire revivre une filature de laine à Saint-Pierreville qui passe par le restructuration de la filière laine locale. Pour Jean-François Draperi, Ardelaine est le modèle type de coopérative qui s’inscrit dans le territoire.
Pendant ces préludes, à Saint-Pierreville (en Ardèche) les salariés et les clients solidaires préparent l’accueil des sociétaires.