illustration L'écologie au coeur

L'écologie au coeur

Habitabilité, changement climatique, lien au vivant, écologie… 
Quels que soient les mots employés, ces préoccupations majeures ne peuvent être éludées. Chez Ardelaine, elles sont au cœur de notre projet et intimement liées à notre activité. 

Produire des articles réellement durables et utiles, être exigeants avec nos partenaires sur leur façon de fabriquer, faire des choix où la qualité environnementale passe devant l’économie, travailler à diminuer nos consommations d’énergie et investir dans des énergies plus vertes, recycler notre laine…

Nous faisons tout ceci en ayant conscience que cela ne changera pas la face du monde, mais que nous contribuons, à notre très petite échelle, à un monde plus vivable. Il nous semble que c’est de notre responsabilité collective.

La laine, notre lien au vivant

La laine est une des fibres textiles les plus écologiques, surtout si, comme chez Ardelaine, elle est locale et lorsque chaque étape de sa transformation est gérée mécaniquement, sans additif chimique nuisible.
 
L’élevage est une source de bienfaits quand il est mené en cohérence avec un territoire et en bienveillance avec les bêtes. Le pastoralisme et non l’intensif, des troupeaux de petites tailles qui côtoient d’autres types d’élevages, une agriculture paysanne et plurielle : tout ceci permet une relation saine avec le vivant aux antipodes des élevages de masse qui sont sources de destruction environnementale, animale et humaine.
 
Nous revendiquons une matière noble, reliée à un territoire et à des savoir-faire respectueux du vivant, essentielle car renouvelable, essentielle pour ses qualités, pour sa longévité (nos articles sont véritablement durables) et pour sa capacité à être recyclée et compostée.

Des savoir-faire respectueux

Dans tout notre travail, de la tonte à la fabrication de nos articles en laine, nous veillons à ce que chaque étape soit en cohérence avec nos engagements écologiques. La laine est ainsi lavée uniquement avec de l’eau et du savon biodégradable, les eaux de lavage sont épurées avant de repartir dans la rivière.

Les laines utilisées pour nos articles de literie (environ 70% de notre laine collectée) ne subissent ensuite aucun traitement chimique. Seules des actions mécaniques sont effectuées : ouvraison, cardage, nappage, confection.

Pour la fabrication de certains de nos vêtements, l’étape teinture nécessite des colorants chimiques, ceux-ci sont sans métaux lourds. Nous développons au fil du temps des teintures naturelles et intégrons dans nos collections des laines non teintes. 

Une production locale

On estime qu’un T-shirt parcourt en moyenne 40 000 km entre les pays producteurs des matières premières et les chaînes de magasins en France (source Fondation GoodPlanet) et qu’un jean fait parfois plus d’1,5 fois le tour de la terre (source ADEME). Pour les distributeurs et les marques, il est devenu moins cher de payer du carburant pour transporter les vêtements que de les faire fabriquer en Europe...

De notre côté, nous minimisons au mieux les transports nécessaires. Parmi nos fabrications, les vêtements en laine sont ceux qui demandent le plus de déplacements : ils font environ 1 700 km pour passer du dos du mouton à vous, une performance dans la filière textile ! Nous commercialisons nos articles uniquement en France et en Belgique, limitant là aussi la distance entre nous, producteurs, et vous, consomm’acteurs.

La laine, écologique par nature

Nous nous inscrivons dans ce qu’il est convenu aujourd’hui d’appeler l’économie circulaire. Non seulement nous nous y inscrivons mais en plus, nous y excellons ! Nous utilisons la laine, une matière 100% naturelle et renouvelable, puisqu’elle repousse chaque année sur le dos du mouton.

Avec cette fibre unique, nous fabriquons des articles utiles et durables : un matelas dure plus d’une vie, une couette en laine passe généralement les 15 ans haut la main et nos vêtements sont conçus pour être les plus intemporels possibles.

La laine est non seulement pérenne mais en plus elle se recycle ! Nos matelas peuvent ainsi être refaits tous les 10 ans, avec le même capital laine ; les chutes de nos ateliers de fabrication servent à faire de nouveaux produits comme des vêtements en feutre tissé ou des dalles de paillage pour le jardin.

En bout de cycle, la laine peut se composter : riche en azote et en potassium, elle nourrit le sol pour des pâtures qui peuvent à leur tour nourrir les moutons… Et la boucle est bouclée !

Loin des labels institutionnels élaborés pour des industries et des groupes internationaux en mal de responsabilités écologiques, qui se gargarisent de mots et de chiffres visant à nous faire oublier que l’industrie textile est une des plus nocives et des plus discriminantes de la planète, nous continuons notre chemin singulier depuis maintenant plus de 40 ans.