Dans une Scop, les salariés sont les associés majoritaires et le pouvoir est exercé démocratiquement. Les salariées détiennent au minimum 51 % du capital social et 65 % des droits de vote, et sont donc co-propriétaires de leur entreprise. Ils ont ainsi la maîtrise de leur outil de travail.
Si tous les salariés ne sont pas associés, tous ont vocation à le devenir. Chaque salarié associé dispose d’une voix en Assemblée Générale, quel que soit son ancienneté et le montant du capital investi. Les informations liées à la vie de l’entreprise circulent en toute transparence et les décisions stratégiques sont l’expression du plus grand nombre. Dans une Scop, il y a un dirigeant comme dans n’importe quelle entreprise mais chez nous ils sont plusieurs, il s’agit d’une direction collégiale. Ils sont élus et révocables par les salariés associés.
Les SCOP ne sont, par essence, ni rachetées, ni délocalisées, ce qui représente un atout majeur pour les territoires. Les parts sociales ont une valeur fixe empêchant les investisseurs intéressés par la plus-value de s’engager financièrement dans nos entreprises. Il y a donc d’autres sources de motivations. Le fait de ne pas avoir de plus-value permet d’œuvrer avant tout pour la rémunération du travail, pour un projet global et non pour la valorisation du capital, ce qui permet de ne pas s’inscrire dans le champ de l’économie spéculative.