LA CANTINE DES PYRENEES EN LUTTE
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Un endroit où se croisent aussi des luttes, autour d'un repas de soutien ou d'un débat, que ce soit celles de Notre-Dame-des-Landes, des ouvriers de Peugeot en grève ou des migrants.
La cantine des Pyrénées en lutte est un livre de la collection Pratiques Utopiques aux Éditions REPAS
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Description
L’histoire de La Cantine des Pyrénées fait partie de ces nombreuses tentatives qui s’efforcent, en renouant avec des formes de solidarité en résistance au capitalisme, d’instituer autre chose dans les pratiques et les relations sociales.
Ce lieu autogéré, d'abord installé rue des Pyrénées, dans le XXe arrondissement de Paris, se présente dans cet ouvrage en photos (celles de Sarah Ney) et en textes. Plus d'une vingtaine de témoins, de toutes origines, racontent leur rencontre avec La Cantine et ce qu'ils y ont trouvé. Car au-delà des actions qui y sont menées (une cantine, des permanences pour les sans-papiers ou les mal-logés, des cours de français, du cinéma, etc.), ce sont des femmes et des hommes qui font de ce lieu tout autre chose qu'un restaurant ou un centre social. Un endroit où se croisent aussi des luttes, autour d'un repas de soutien ou d'un débat, que ce soit celles de Notre-Dame-des-Landes, des ouvriers de Peugeot en grève ou des migrants.
La Cantine des Pyrénées ne se veut pas LA réponse qu’il faudrait reproduire. Elle n’est qu’une tentative pratique parmi d’autres. Mais, en période d’apathie politique comme en période de mouvement social, les espaces collectifs d’auto-organisation comme elle, sont appelés à se multiplier. Travaillant avec ce qui est, La Cantine s’efforce ainsi de montrer, par la pratique, que le monde ne va pas de soi et que, par conséquent, il est possible d’y agir autrement.
Extrait
La Cantine des Pyrénées ? Un îlot rare à Paris où une « senior » comme moi reprend espoir qu’un « autre monde » est encore possible, où on oublie, pour un moment, le pouvoir de l’argent, les clivages sociaux et culturels, l’agressivité et l’indifférence. Que ce soit à midi autour d’un repas de qualité (toujours des menus qui nous surprennent par leur inventivité) ou le soir aux cours d’alphabétisation où se côtoient en ce moment des personnes provenant d’au moins quatorze pays différents ! Je suis toujours frappée par l’ambiance chaleureuse qui y règne, de convivialité, de partage, de disponibilité et d’écoute des uns envers les autres.
Citation de Dolores, page 74
Conseil d'entretien
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